Dans le podcast Il reste du monde, Benoît Dutrizac revient avec émotion sur son congédiement en 2017 par Cogeco. Il déplore vivement l’effacement complet de ses archives, un geste qu’il considère non seulement irrespectueux envers lui-même, mais aussi envers les auditeurs et collaborateurs qui ont contribué à son travail.
Il évoque notamment une entrevue marquante avec l’écrivain Philip Kerr, soulignant la valeur de ces moments partagés à la radio. Pour Dutrizac, ces archives représentaient bien plus que du contenu : elles incarnaient des années de passion, d’effort, et d’échange avec le public.
Il s’indigne que tout cela ait été balayé pour des raisons personnelles ou idéologiques, mentionnant les critiques à son endroit liées à ses opinions sur la religion ou la politique. Ce qu’il regrette le plus, c’est de ne rien laisser de tangible derrière lui, aucun enregistrement, aucun souvenir audible de son passage au 98,5 FM.
Pourtant, il se console en affirmant que ce qu’il lègue véritablement, c’est le souvenir de sa voix, de ses idées et de sa présence dans la vie des gens. Pour lui, cette trace immatérielle est ce qu’il y a de plus précieux.
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