Stéphane Leclair exprime avec une grande sincérité la douleur qu’il ressent après la perte de son emploi à la radio publique. À travers un parallèle émouvant avec une peine d’amour, il décrit les étapes du choc, du déni et de l’incompréhension face à cette rupture professionnelle. Après 22 ans de carrière, dont trois à la barre des Grands entretiens, l’annonce de la fin de son émission lui laisse un sentiment de vide et de questionnement.
Il met en avant la qualité de son travail, l’appréciation du public et la reconnaissance critique dont il a bénéficié, soulignant l’injustice qu’il ressent. Plus qu’un emploi, l’animation de cette émission représentait une mission, une passion profonde pour la culture québécoise.
Il regrette la diminution de l’espace accordé à la culture sur les ondes, estimant que celle-ci mérite davantage de visibilité.
Malgré la tristesse, il exprime de la gratitude envers ses collègues, les artistes et le public qui l’ont accompagné durant toutes ces années. Il trouve aussi du réconfort dans son couple, voyant cette épreuve comme un tournant. Avec une touche d’ironie douce-amère, il constate que son amour le plus long n’est plus sa carrière, mais son conjoint, avec qui il s’apprête à célébrer 21 ans de relation.


