Guillaume Abbatiello exprime son exaspération face à la dépendance des milieux culturels aux subventions publiques. Lors d’une entrevue à Radio-Canada, il a été témoin d’une discussion où les acteurs du secteur réclamaient davantage de financement, sans remettre en question la rentabilité ou l’attrait de leurs productions.
Il dénonce un manque total d’introspection, soulignant que dans le monde entrepreneurial, l’échec incite à se remettre en question plutôt qu’à réclamer de l’argent au gouvernement.

Il critique aussi la gestion inefficace des fonds publics, affirmant que certaines productions coûteuses attirent peu de spectateurs, tandis que du contenu indépendant, filmé avec des téléphones, génère des millions de vues. Pour lui, cette situation reflète une déconnexion entre les institutions culturelles traditionnelles et le public.
Il considère que l’argent des contribuables est mal utilisé et perçoit un refus systématique de questionner la pertinence des œuvres produites. Conscient que ses propos pourraient lui valoir des critiques, il assume néanmoins sa position, fidèle à sa vision entrepreneuriale. Son discours soulève un débat important sur la gestion du financement culturel et la nécessité d’adapter l’offre à la demande réelle du public plutôt que de s’appuyer uniquement sur des subventions.
@guillaumejrabbatiello Un besoin constant de plus d’argent, mais personne ne se demande si ce qu’on finance a un impact. Les projets sont-ils vraiment en phase avec ce que les gens veulent? Sincèrement, c’est une question que je me pose souvent. #entrevue #quebec #qc #finance #culture #projet #depense ♬ son original – Guillaume Jr Abbatiello
