Rudy Caya, figure emblématique de la musique québécoise, a récemment publié un message empreint de sincérité et d’introspection. Dans son texte, il revient sur des propos maladroits tenus dimanche dernier, admettant que son jeu de mots a « raté sa cible » en véhiculant involontairement une perception de violence.
Conscient de l’impact de ses paroles, il exprime son regret et réaffirme son opposition à la peine de mort ainsi qu’à toute forme de violence.
Son message témoigne d’une prise de conscience quant à ses responsabilités en tant qu’artiste engagé. Il reconnaît avoir déçu certains, mais refuse de se poser en victime. Au contraire, il accepte les critiques avec humilité et se promet de canaliser son énergie autrement, en privilégiant des moyens plus inspirants et constructifs pour exprimer ses inquiétudes.
Avec une franchise désarmante, il invite ceux qui le souhaitent à lui adresser leurs reproches, affirmant être encore debout et prêt à écouter. Ce mea culpa marque un tournant dans sa réflexion sur l’influence des mots et le rôle qu’il veut jouer dans le débat public. Une déclaration forte, portée par le désir de faire bouger les choses autrement.
