Jean-Marc Léger, président de la firme de sondage Léger, a suscité une vive controverse en exprimant son impatience d’entendre les huées des partisans lorsqu’ils entendront l’hymne national américain. Ses propos, diffusés sur les réseaux sociaux, ont rapidement provoqué un débat sur la relation entre le sport, la politique et les valeurs de respect et d’accueil au Québec.
Dans son message, Léger exprimait son exaspération face aux tensions politiques et diplomatiques entre le Canada et les États-Unis, rappelant que les Américains ont choisi Donald Trump et doivent donc vivre avec les conséquences de leur décision. Une position tranchée qui n’a pas manqué de susciter des réactions fortes.
L’homme d’affaires Olivier Primeau a publiquement dénoncé ces propos, les qualifiant de « gênants » et de « honte pour tout le Québec ». Il a ajouté avec ironie : « Vous allez huer Cole Caufield quand il va marquer un but parce que c’est un Américain ? » Une réplique qui souligne l’absurdité de l’amalgame entre politique et sport.
Cette polémique met en lumière une réflexion plus large sur l’attitude du public sportif face aux enjeux internationaux. Siffler un hymne national en raison des choix politiques d’un pays est-il une manière légitime d’exprimer un désaccord, ou une forme de manque de respect incompatible avec les valeurs d’hospitalité et de fair-play ?
En tout état de cause, cette affaire prouve que les tensions entre les États-Unis et le Canada, exacerbées par le climat politique actuel, ont des répercussions bien au-delà de la sphère diplomatique, s’invitant jusque dans les arènes sportives.
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