Un ancien policier de la ville de Montréal, David Tardif, explique qu’il y a des quotas de tickets pour un policier. Il faut qu’il donne un nombre X de contraventions sinon le policier devra rencontrer ses supérieurs.
Viktor St-Jacques lui pose comme question: Est-ce que c’est vrai qu’au Québec, il y a des quotas au niveau des tickets pour un policier? On peut l’entendre répondre: C’est tout à fait vrai. Dans les faits, il y a des quotas au niveau des contraventions qu’un policier remet.
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C’est comme ça. Puis quand j’ai terminé ma carrière comme policier, la productivité d’un policier était vraiment prise en compte avant même la qualité de son travail. Puis je trouvais que c’était plate parce que dans les faits, le travail comme policier, ce que j’ai beaucoup aimé de cette carrière-là, c’était… on était un peu comme des travailleurs sociaux, on rencontre un paquet de monde.
Moi, je travaillais au centre-ville de Montréal, mais effectivement, il y avait des quotas de tickets. Si tu les donnais pas, tu te faisais rencontrer. T’étais un percepteur de taxes, effectivement. Ça fait que la chose qui dit que vers la fin du mois, t’as plus de chances de prendre un ticket, c’est vrai, ça? Pas nécessairement à la fin du mois, mais s’il y a une journée que le policier s’est donné comme mission de régler son quota de tickets, t’es probablement pas à la bonne place au bon moment.
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@viktor.stjacques @david_tardif_immobilier qui a été en service au centre ville de MTL comme policier pendant plusieurs années avant de se lancer et d’atteindre des sommets en immobilier notamment en devant l’équipe #1 ♬ son original – Viktor St-Jacques