Le créateur de contenu Tony Jazz a expliqué dans une vidéo pourquoi c’est bien de se filmer en donnant aux autres. À la base, il n’était pas d’accord avec ce concept de mettre en ligne des vidéos quand on fait des dons pour les gens dans le besoin. C’est suite à une expérience avec une influenceuse que son avis a complètement changé.
On peut l’entendre: Lorsque je vois un influenceur donner de l’argent ou donner à manger à quelqu’un qui est dans le besoin sur les réseaux sociaux, je trouve ça très malaisant. Et je me suis dit: Je m’interdis de faire ce type de contenu. C’était la pire bêtise du monde parce qu’un jour, une amie à moi, Sonia, qui a beaucoup de personnes sur les réseaux sociaux, qui est très suivie, m’a dit pendant que j’étais au Canada avec elle: Tony, demain, on va aller donner aux gens qui ont besoin. Ok, pas de problème.
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Et donc, le soir même, tu la vois en train de faire ses affaires en train de plier tout un tas de choses correctement dans des boîtes pour les ramener proprement à des gens qui sont dans le besoin. Et ce soir-là, je la vois qui fait une story dans son garage pour dire: Voilà tout ce que je vais donner demain. Et là, je me dis: Elle fait ce que moi, je m’interdis de faire. Elle fait ce qu’elle veut, c’est son compte. Le lendemain, on va dans un foyer pour donner tout ça. Il y a deux petites filles qui sautent dans les jambes de Sonia.
Et je me dis: Elle doit les connaître. Les petites filles sont contentes de voir Sonia à ce moment-là. J’apprends 10 minutes plus tard que ces deux petites filles ont perdu leur maman quelques mois auparavant et qu’elles sont seules avec leur papa dans ce foyer.
Donc, elles n’ont aucune figure maternelle. Là, ça commence à me chambouler parce que c’est très dur pour moi de me dire qu’elles n’ont pas leur maman. Je me dis: Elles sont seules avec leur papa dans un pays étranger. Elles commencent à déballer tous les jouets que Sonia a ramenés. Il y a d’autres personnes qui sont là, qui commencent à déballer les affaires et qui sont en train de les essayer. C’est là où j’ai compris que c’était une bêtise de ne pas montrer la charité que tu peux faire aux autres.
Parce que ce soir-là, quand je suis rentré dans mon hôtel et que j’ai regardé les stories que Sonia a repartagées, elle a repartagé des gens qui étaient à Paris, à Bordeaux, à Pointe-à-Pitre, au Maroc, à Montréal, bien évidemment. Et tous ces gens-là disaient: J’ai suivi le conseil de Sonia, j’ai donné. Et voilà pourquoi c’était une bêtise, le fait que je ne montre pas.
Parce que ça veut dire que pendant toutes ces années où moi, je donne anonymement sans rien montrer, j’ai pas inspiré des gens et j’ai pas aidé peut-être des enfants qui étaient en galère.
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